Etudes Marché de l'art

250 millions d’euros. C’est le prix que le tableau Les Joueurs de cartes de l’artiste français Paul Gauguin a atteint lors de sa vente aux enchères en 2011. Un record ! Mais qui, très certainement, sera un jour dépassé. Le marché de l’art brasse des numéraires et cela à tous les niveaux. L’art s’apprécie par esthétisme mais aussi parfois du fait qu’il constitue une valeur refuge sûre. Un marché dynamique sans aucun doute mais qui ne se résume pas aux tableaux des grands maîtres et qui cache une multitude d’acteurs.


Secteur d’activité

Le marché de l’art regroupe une variété d’acteurs même si assez spontanément, on pense en premier lieu aux commissaires-priseurs. Ceux-ci n’ont pourtant plus, depuis 2000, le monopole de la vente d’art. Cette dernière a été jusqu’à un certain point libéralisée.

Il nÂ’y a pas que la vente aux enchères et nombreuses sont les Âœuvres qui sont vendues par dÂ’autres biais. Les galeristes sont aussi des intermédiaires importants du marché de lÂ’art. Ils constituent avec les marchands dÂ’art ceux qui opèrent la plupart des ventes du commerce de lÂ’art. Les experts et spécialistes du marché de lÂ’art et des Âœuvres sont eux aussi dans les premiers rôles : cÂ’est eux qui vont conseiller et mettre en avant les artistes, qui vont décider de la valeur dÂ’un tableau, qui font office de conseillers auprès des gens désireux dÂ’acquérir, ou encore qui vont décrypter les tendances du marché.

Le marché de l’art regroupe donc une richesse d’acteurs mais qui sont assez souvent dans l’ombre, le grand public ayant tendance à résumer le commerce de l’art à la partie spectaculaire, à la vente.

Diplômes

Les diplômes universitaires constituent une porte dÂ’entrée importante dans le commerce de lÂ’art mais pour autant, ils ne sont pas les seuls sésames :

  • Licence : CÂ’est le diplôme de niveau Bac+3 qui constitue le premier cycle d’études supérieures à lÂ’université. LÂ’accès se fait dès le niveau BAC, aucune sélection nÂ’est en général opérée sauf dans certaines filières exigeantes où alors il peut être nécessaire de passer une sélection.
  • Bachelor : Il sÂ’agit dÂ’un diplôme de BAC+3 ou BAC+4 à dimension internationale. La formation se veut généraliste mais une spécialisation par le biais dÂ’options est possible et surtout cÂ’est un cursus professionnalisant : un emploi doit être à la clef du diplôme. 
  • Master : De niveau BAC+5, le Master est accessible à partir dÂ’un BAC+3. CÂ’est un diplôme universitaire. Durant son cursus, l’étudiant doit écrire un mémoire dÂ’une dizaine de pages, ce qui constitue une initiation à la recherche. Il nÂ’y a pas dÂ’automatisme dans le passage du M1 à M2 et même, de plus en plus, les deux années sÂ’autonomisent. Un passage du M1 au M2 est donc le fruit dÂ’un bon dossier scolaire notamment.
  • MBA : CÂ’est une formation qui peut durer de 1 à 2 ans, en fonction du rythme de cours qui peut varier grandement dÂ’un MBA à lÂ’autre. Il sÂ’adresse prioritairement aux jeunes travailleurs ayant accumulés quelques années dÂ’expérience et titulaires dÂ’un niveau dÂ’au moins BAC+4. Les cours sont dispensés en anglais et le cursus est établi dans une optique internationale. Les MBA sont délivrés par les écoles de commerce.

Types écoles

Il est souvent nécessaire d’étudier l’histoire de l’art quand on souhaite travailler dans le commerce de l’art. Un bon professionnel de l’art est toujours un bon connaisseur des œuvres qu’il a à manipuler et à vendre. L’histoire de l’art s’étudie majoritairement dans les universités. Il est intéressant de noter que certains collèges et lycées proposent une option histoire de l’art qui constitue une bonne introduction en la matière.

Elles sont nombreuses, les universités, à proposer des cursus d’histoire de l’art de la Licence jusqu’au Master. Pour devenir commissaire-priseur, il est impératif de suivre un double-cursus en histoire de l’art et en droit. Un impératif pour ensuite pouvoir tenter l’examen d’entrée de la Chambre nationale des commissaires-priseurs qui seule délivre l’autorisation à exercer comme commissaire-priseur. Certaines universités comme Paris II Panthéon-Assas, en partenariat avec l’université Paris IV Paris-Sorbonne proposent une double-licence dans ce but.

Les écoles de commerce se sont fait le fort de proposer des Masters spécialisés vers le marché de l’art. La dimension commerciale y est plus prégnante. Il en est de même pour les MBA qui sont plus spécialement orientés dans la dimension commerciale.

Des écoles privées proposent également des cursus en histoire de l’art et certaines offrent même des formations plus particulièrement orientées vers le commerce de l’art, à l’image de Drouot Formation.

Certaines écoles publiques plus particulièrement comme l’Ecole du Louvre, très réputées en histoire de l’art, sont aussi un must quand on souhaite opérer comme expert d’art.

Dynamisme du secteur

Le marché de l’art est indéniablement dynamique, les ventes record qui font à intervalles réguliers l’actualité en témoignent. Mais pour autant, comme souvent dans le domaine de l’art et de la culture, ce n’est pas toujours facile de percer et de s’insérer professionnellement. Ici comme souvent, l’accumulation de diplômes et de longues études sont souvent la meilleure garantie pour trouver une place à son entrée dans le monde professionnel.

La formation de commissaire-priseur offre la garantie d’une insertion facilitée mais encore faut-il réussir l’examen d’entrée de la Chambre nationale des commissaires-priseurs qu’il faut impérativement réussir.

Métiers

Le commerce de lÂ’art regroupe plus dÂ’acteurs quÂ’on ne le pense mais attention, les chemins qui mènent à ces métiers sont souvent sinueux et il y a une place importante faite aux autodidactes :

  • Galeriste : Le galeriste a un rôle primordial dans le commerce de lÂ’art. Au sein dÂ’une galerie privée ou publique, il expose des artistes et leurs Âœuvres.  Il partage ses coups de cÂœur, les défend en organisant des vernissages, des événements et tente biens sûr de les vendre. Toujours à lÂ’affût de nouveautés, cÂ’est un potentiel révélateur de talents et les galeristes ont un rôle direct sur le marché et ses tendances.  
  • Commissaire-priseur : Le travail du commissaire-priseur ne se réduit pas à la vente et à la montée des enchères. CÂ’est là seulement lÂ’accomplissement dÂ’une Âœuvre commencée bien en aval. Il commence par inventorier, expertiser les pièces qui lui sont confiées. Puis il organise la vente, réfléchi aux lots, à la communication, aux thèmes de la vente... CÂ’est seulement une fois tout cela achevé que la vente se fait.
  • Expert dÂ’art : CÂ’est sur ses connaissances que lÂ’expert dÂ’art se repose. Il donne conseil, donne des évaluations, établi si une Âœuvre est un faux ou nonÂ… Culture artistique, finesse dÂ’analyse, souci des détails sont ses meilleures  armes.

Qualités nécessaires

On ne travaille jamais dans lÂ’art vraiment par hasard et une passion pour lÂ’art est en général indispensable pour travailler dans le commerce de lÂ’art. Les grands professionnels sont toujours avant tout de grands passionnés !

La curiosité est aussi primordiale. L’art, c’est vaste et aujourd’hui ce ne sont pas tant les tableaux des grands maîtres qui tapissent les ventes d’art et les galeries mais plus certainement l’art moderne. Un goût pour la découverte, une soif pour ce qui est original. Nombreux sont ceux qui seront passés à côté des grands et seront restés insensibles à leur expression.

Écoles et formations Marché de l'art

Ci-contre, la liste complète des écoles proposant des formations dans la filière Marché de l'art.

Marché de l'art Aquitaine

Nom de l'école Statut Ville Alternance
Institut supérieur des carrières artistiques - ICART- Bordeaux privé Bordeaux Cedex

Marché de l'art Ile de France

Nom de l'école Statut Ville Alternance
Les Temps d'Art privé Palaiseau

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